Nancy tombe face à l’Olympiacos avec les honneurs
Le SLUC Nancy affrontait l’Olympiacos pour la gloire et a tout donné pour l’emporter, en vain.
Nancy 74 – 79 Olympiacos
Passés totalement à côté de leur sujet face à Vitoria la semaine passée, les Lorrains, d’ores et déjà éliminés, se devaient de l’emporter pour prouver à tous qu’ils avaient bel et bien le niveau Euroleague, et ce même sans Nicolas Batum.
Les nancéens parviennent à enflammer le match en mettant beaucoup d’intensité dès les premiers instants. Jamal Shuler termine le premier quart-temps en ayant mis 10 points, l’équipe de Jean-Luc Monschau shoote à plus de 70%. En face, l’Olympiacos tente de suivre mais ne peut rien face à la furia adverse. Pape Amagou et John Linehan font courir leurs partenaires, les cougars font preuve de beaucoup d’envie et parviennent même à creuser un écart conséquent. Insuffisant toutefois pour faire lâcher les Reds. Portés par Kyle Hines et Pero Antic, les hommes de Dusan Ivkovic refont petit à petit leur écart, et prennent même l’avantage une minute avant la mi-temps, sur un panier à trois points de Georgios Printezis, après avoir profité de la baisse de régime adverse.
Les hellènes continuent à mettre la pression après la pause mais se font vite rejoindre par le SLUC. Les lorrains se battent sur absolument tous les ballons, John Linehan se fait plaisir en martyrisant Kalin Lucas et les locaux en profitent pour reprendre l’avantage. Très offensif en première période, la physionomie de la rencontre s’inverse. Les intérieurs jouent des coudes, le jeu devient plus haché et, forcément, dans ce schéma de jeu, les grecs excellent.
Mangés tout cru aux rebonds, les nancéens ont de plus en plus de mal à placer leurs attaques. Les joueurs du Pirée mènent de quelques points mais font défiler l’horloge sur chaque possession, difficile dans ces conditions pour l’équipe française de revenir à la marque. Enfin croit-on, car Kenny Grant ramène ses partenaires à trois petits points par un shoot primé à 35 secondes de la fin. Quelques instants plus tard, le combo aura même l’occasion de remettre tout le monde à égalité, en vain. L’Olympiacos règle l’affaire aux lancés-francs et l’emporte.
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