Nanterre bat le Partizan et se rapproche du Top 16 !
Dans un match intense, la JSF Nanterre s’est imposée face à Belgrade (62-61) et s’offre le droit de rêver au Top 16.
On savait que l’ambiance allait être caliente, à la limite de l’irrespirable. On a vite été servi car avant même l’entre-deux, le combat des tribunes entre les supporters de Belgrade et Nanterre avait démarré. Cette intensité on l’a très vite retrouvé sur le parquet avec deux équipes se rendant coup pour coup le tout aidé par une formidable adresse à trois points. Comme lors des playoffs de Pro A l’an dernier, Jérémy Nzeulie a été un véritable facteur X. Impressionnant de réussite, l’arrière a aussi donné le ton en défense. Cependant les joueurs du Partizan sont aussi des familiers de la notion d’engagement à l’image de l’ailier-fort Joffrey Lauvergne. Tour à tour aidé de Boris Dallo et Tarence Kinsey, il a su répondre au défi nanterrien. La force de ce Partizan a aussi été sa capacité à exploiter la moindre erreur de la JSF Nanterre.
Le meilleur exemple fut le retour des vestiaires avec un trou d’air coupable à un tel niveau. Il aura fallu la rentrée de Johan Passav-Ducteil, intéressant dans la dureté défensive, puis le duo made in Ohio State Lighty/Thomas pour remettre Nanterre sur de bons rails. Mais le Partizan, malgré les coups de chaud de Nanterre, n’a jamais perdu les pédales misant sur une très belle réussite au tir primé. Sous l’impulsion d’un Milosavljevic insolent de réussite et d’un toujours très bon Bogdanovic, le Partizan Belgrade a progressivement imposé son tempo tandis que la JSF a traversé une panne sèche à l’approche du money-time. Sauf que la force de ses grands bonhommes verts est de toujours trouver l’homme idoine à l’instant T. Ce soir ce fut Trent Meacham. Adroit au tir, juste dans la lecture du jeu, le playmaker a permis à Nanterre de sortir la tête de l’eau lorsqu’elle était en difficulté. Dans le money-time, chaque possession a ainsi été de plus en plus disputée, le poing de plus en plus rageur sur chaque panier marqué le tout dans une atmosphère brûlante. Par chance pour Nanterre Trent Meacham n’a pas tremblé pour mettre les deux derniers lancers-francs. Et ainsi permettre à Nanterre de toujours rêver au Top 16.
Crédit photo : Claire Macel