Nicolas Batum : « Peu importe l’équipe que l’on jouera en quart »
Nicolas Batum se fiche de savoir quel adversaire l’EDF affrontera mercredi.
Avec la victoire face à la Tunisie, la France devrait assurer sa 2e place du Groupe A, si suffit « juste » pour cela que les USA assurent face à l’Argentine et ne se fassent pas surprendre. Dans le cas contraire, la France hériterait de la 3e place. Reste que tout cela n’a plus vraiment d’importance aujourd’hui. Avec la défaite de l’Espagne face à la Russie, la Roja pourrait décider de perdre volontairement son dernier match contre le Brésil afin d’affronter la France en quart et ainsi éviter Team USA en demi.
Nicolas Batum expliquait lui qu’il n’avait pas de préférence pour l’adversaire des Bleus en quart de finale.
« Non, je m’en fiche. Peu importe quelle équipe on jouera. Si on veut aller loin, il faut qu’on batte tout le monde donc ça m’est égal qui on jouera mercredi. Vraiment, ça m’est égal. »
L’ailier des Blazers est de plus très satisfait du groupe actuel qui monte doucement en pression et pourrait réussir quelque chose de grand.
« On a eu une préparation très compliquée, mais l’esprit d’équipe est en train de revenir », expliquait Nicolas Batum. « On sait ce qu’on doit faire, il ne faut pas qu’on se projette trop tôt, mais on sait ce qu’on peut accomplir. On sait qu’on peut faire quelque chose de spécial cette année. »
Du côté du sélectionneur Vincent Collet, on était plus posé et on évaluait les chances de croiser ou non avec l’ogre espagnol.
« La bonne nouvelle, c’est qu’on est qualifié et en plus on va finir deuxième je pense », ajoutait Vincent Collet. « Le quart de final va être difficile, ça c’est une cause entendue. L’Espagne me semble à éviter, avec leur triplette intérieure et la possibilité pour Navarro de rejouer. Mais après, entre la Russie et le Brésil… »
En effet, la Russie a montré un visage vraiment intéressant depuis le début de ces JO et vient de réaliser l’exploit en battant l’Espagne en poule. Kirilenko est dans la forme de sa vie et il ne serait vraiment pas bon de croiser avec eux trop tôt la semaine prochaine.
« Moi je crains les Russes, je l’ai dit, mais je crains aussi le Brésil. De toute façon, on ne va pas le choisir l’adversaire, maintenant on ne peut plus rien faire. Si les Argentins battent les Etats-Unis, on va être troisième, s’ils perdent, ce qui est quand même plutôt attendu, on va être deuxième et on prendra le troisième du groupe d’en face. Ce n’est pas nous qui allons décider, ce sont les autres. »
Si la France termine 2e de son groupe et l’Espagne également, le tableau des quarts sera certainement le suivant :
USA – Australie
France – Brésil
Russie – Lituanie
Espagne – Argentine
Les USA rencontreraient alors l’Espagne en demie alors que la France, en cas de victoire, pourrait être opposée à la Russie pour une place en finale. Mais si l’Espagne perd son dernier match contre le Brésil (volontairement ?), et que les USA gagnent contre l’Argentine, le tableau serait alors le suivant :
USA – Australie
France – Espagne
Russie – Lituanie
Brésil – Argentine
L’Espagne éviterait alors les USA en demie et croiserait avec la Russie ou la Lituanie. Enfin, si l’Argentine surprend les USA lors du dernier match et que l’Espagne perd face au Brésil le tableau devient :
USA – Australie
Argentine – Espagne
Russie – Lituanie
Brésil – France
Quoi qu’il en soit, comme l’a dit Vincent Collet, la France n’est pas maître de son destin et n’aura donc pas à se prendre la tête avec d’éventuels calculs.